Yop ! J'vous l'avais dis, hein ! J'vous l'avais dis ! Ben la voilà
La Fanfic tant promue et attendue, qui n'est cepandant pas terminée (loin de là!)
Bon, en toute franchise, je vais peut-être transgressé la règle. J'vais pas poster tout d'un coup. Tout simplement parce que c'est une fic à "suspens"
Ah, en même temps je mets un sondage, 5/5 ect..., comme ça je connaitrai les avis et en même temps mettez pas que la note, mettez une explicaton
Allez, premier chapitre !
L’aventure, la clé d’un sombre destin ?
1. Un démon, un homme.
Il avançait parmi la foule qui se déplaçait, allant au théâtre, chez eux, faire leurs courses et plein d’autre chose qui lui semblaient inutiles et, il avait sûrement raison. Il avançait, bien décidé à se nourrir avec le peu de sous qu’il avait.
-Bonjour marchand, combien coûte un pain ? Demanda-t-il.
-10 pièces, m’sieur.
-Vous êtes sur ? Tant pis alors. Au revoir.
Mais déjà, le marchand s’occupait d’autres clients, qui avaient des sous, eux.
Un courant d’air pénétra dans le bâtiment.
-Tiens ? J’arrive à sentir l’air autour de moi ? La malédiction serait-elle enfin finie ? Se demanda-t-il.
Mais déjà, les « Au secours, A l’aide, J’ai peur ! » qu’il connaissait déjà si bien commencèrent. Il leva la tête pour apercevoir sa longue cape noire et déchirée qui avait voler de son dos pour flotter dans l’air. De toute façon, il n’avait pas le choix, il devrait aller dans la ville suivante. Il bondit et rattrapa sa cape qu’il remit aussitôt sur lui. Il retomba dans la foule de spectateurs apeurés qui fuyait maintenant dans tous les sens à la vue d’un Démon des temps anciens. Il sortit en courrant du bâtiment et bondit de toit en toit. Il arriva bien vite à 500 mètres des frontières de la ville. Il redescendit sur le sol, enfonça sa capuche sur sa tête et avança vers la frontière.
-Hey ! Qui va là ? Demanda un garde trop curieux.
-Veux-tu vraiment le savoir ? Demanda-t-il.
-Bien sur, personne ne passe la frontière sans montrer son identité.
-Même au risque de perdre de ta vie pour ton petit poste ?
-Oui, mêm…
Ïguel bondit sur le garde, sortit sa dague et l’enfonça dans la gorge du premier garde. Il s’appuya sur le cadavre encore debout et bondit, glissa devant le deuxième garde, enfonçant sa dague dans le ventre, le faisant se tordre de douleur et trancha le cou de l’homme.
-Je vous avais prévenu, bande d’inconscients. Dit-il à haute voix.
Ïguel repartit, la capuche qui volait dans tous les sens, sa longue chevelure noire pendait dans son dos. Mais peut importe, la prochaine ville était à 11 kilomètres, alors il avait le temps de la laisser pendouiller, laissant apparaître cette peau mauve et ses yeux rouge de sang, que tout le monde définissait pour les yeux du démon Haesttar. Haesttar resta longtemps dans les mémoires des humains en tant que « Démon qui fit trembler tout d’Argos, même le ciel. » Ïguel, dans sa vie d’humain, était un peu musclé, assez maigre, mais rigoureux et très courageux, ce qui lui valu le titre de « Tueur de démons. » C’était même lui qui réussi à tuer Haesttar, grâce à deux compagnons, mais tous deux morts au combat.
-Bon, je dois me débrouiller pour manger, le pain de la ville coûte trop chère, pour mes maigres pièces et je dois réussir à trouver Gladial pour arrêter la malédiction.
Il arriva devant un bois, installa sa petite tente de toi le et partit dans la forêt. Il marchait sur la pointe des pieds depuis deux minutes lorsqu’il entendit un bruit, un bruit de lièvre qui s’arrête pour manger. Ïguel empoigna un de ses cours javelots avec le manche en cuir et en bois de Saule, pris bien le temps de viser, puis le lança. Le lièvre n’entendit rien, ni vit rien. Il tournait la tête au dernier moment, mais n’eut pas le temps d’éviter le court javelot qui vint se nicher dans son œil gauche. Ïguel sortit du buisson pour ramasser sa proie. Il retourna au campement, mangea le lièvre grillé, puis s’installa et s’endormit, la tête perdue dans un autre monde, celui des rêves, mais aussi des cauchemars…
-Je vais peut-être mourir, mais sache que je reviendrais, par ton intermédiaire !
-Jamais ! Même l’esprit d’un Démon, aussi puissant soit-il, ne peut se réincarner dans le corps, matériel ou immatériel, d’un homme ! Cria Ïguel.
-Tu oublies que je suis Haesttar ! Le Démon qui fit trembler même le ciel ! Alors, prépare-toi, petit héros, les heures sombres arrive ! Aujourd’hui, tu t’es bien battus contre moi, mais bientôt, tu devras te battre contre ta propre volonté et contre moi, une deuxième fois.
Haesttar s’enfonça dans la terre, retournant certainement dans les enfers. Ïguel sortit de catacombes.
-Bravo Ïguel ! Vous êtes le sauveur de Argos ! Cria le prêtre en le voyant sortir des catacombes.
-Non, je ne suis pas du tout son sauveur, mais plutôt son destructeur. J’engendre la fin, le chaos, l’apocalypse. Vous ne le savez peut-être pas encore, mais les Démons sont là, n’importe où à côté de vous, ils sentent votre haine et votre rancœur, et s’en nourrissent. Je n’ai qu’un mot à dire avant de partir m’entraîner pour « son » retour : fuyiez.
Il s’écarta du prêtre, qui était bouche bée devant ces paroles, rentra dans l’auberge et fit son petit baluchon de voyage. Soudain, tout devint noir, il disparut, sentant son corps se dématérialisé, disparaître, devenir un flot de particules de matière, volant dans un espace noir, sans vie. Le monde se réouvrit devant ses yeux ou plutôt les particules de ses yeux. Son corps se re-matérialisa dans un monde détruit, des éclairs bleu écarlates déchiraient le ciel pour venir s’écraser sur le sol, les grandes étendues vertes avaient disparues, laissant un sol brun rocailleux, sans vie, sans eau, sans ressources. En plissant les yeux, il aperçut Haesttar, sa gueule rouge crachait du feu, son corps rouge sang se reflétait dans deux miroirs posés derrière lui. Son dos était couvert de cornes, ses pattes étaient-elles aussi couvertes de griffes noires, reflétant le feu qui sortait de sa gueule, sur sa taille était attachée une ceinture noire avec des crochets sur lesquels pendaient des crânes d’hommes et de bêtes. Haesttar se tourna vers Ïguel, qui était debout comme paralysé, qu’il semblait voir réellement. Il poussa un cri d’effroi lorsqu’il se vit dans la peau du monstre.
-Ainsi donc, ce qu’il disait était vrai, je vais réellement me transformer en ce monstre, dit-il à haute voix entre deux larmes. Ainsi, ces paroles que j’ai prononcés devant le prêtre il y a si longtemps, que je ne me souviens même plus du jour, étaient vraies. Dire que tout cela était foutaises pour moi, qu’un Démon pouvait faire trembler même le ciel. Je devrais donc me battre contre moi-même, contre mon âme, ma volonté, mourir s’il le faut pour réussir à sauver cette planète, pensa-t-il. Il le faut, et puis, dans ce corps, mourir ne changera rien pour moi, ce sera une éternelle boucle de vie et de renaissance car Haesttar ne pourra se séparer du corps le plus puissant qu’il n’ai jamais pris en possession, et donc il ne pourra pas abandonner mon corps…
Suite au chap 2